J.Y.Cousteau

cousteau

Jacques-Yves Cousteau reste, à tort, dans la pensée populaire comme l’inventeur du scaphandre autonome ; en fait s’il n’a fait qu’alléger et perfectionner le système Rouquayrol-Denayrouze existant depuis 75 ans, c’est néanmoins à lui que revient le mérite d’avoir démocratisé l’aventure sous-marine et d’avoir rendu le dessous des océans accessibles au commun des mortels.

Né le 11 juin 1910 à Saint André de Cubzac, il prend très vite le goût des voyages en suivant son père alors avocat d’un milliardaire américain ; à 13 ans,

Il découvre le cinéma amateur et les calanques de Marseille, puis après un passage à l’Ecole Navale de Brest, s’embarque comme officier sur la Jeanne-D’Arc, navire école de la Marine Nationale, il devra par ailleurs renoncer à l’Aéronavale à laquelle il se destinait à la suite d’un accident de voiture en 1936.

En 1939, il est à Toulon lorsque la guerre éclate. Dés lors, il va occuper ses loisirs à filmer les fonds sous-marins de la Méditerranée encore pure, à l’aide d’une petite caméra enfermée dans un bocal.

A l’époque, on ne connaît que les « pieds-lourds » pour plonger ; trop lourd, trop compliqué, trop dépendant pour Cousteau qui reprend le système Rouquayrol-Denayrouze et conçoit, avec l’aide de l’ingénieur Emile Gagnan, ingénieur et inventeur d’un détendeur à gazogène pour les automobiles,  un système de respiration autonome: « l’Aqualung » (poumon aquatique en Anglais), marque bien connu des plongeurs et dont le brevet et les droits feront la fortune des deux inventeurs.

Désormais, plus rien Jacques-Yves Cousteau de donner libre cours à ses passions de cinéaste sous-marin et d’archéologue amateur ; en 1947 il atteint la profondeur de 100 mètres, et en 1950, Lord Guiness, richissime mécène abglais lui fournit un outil supplémentaire en lui offrant un vieux dragueur de mines britannique : La Calypso.

En matière de cinéma sous-marin, Cousteau et toute son équipe créent, inventent et expérimentent régulièrement jusqu’à la consécration en 1956 : « Le Monde du Silence », film réalisé en collaboration avec Louis Malle, palme d’or à Cannes avec plus de deux millions de spectateurs, et qui va révélé au monde entier toutes les splendeurs d’un univers de couleurs et de lumière, peuplé de poissons et de gorgones multicolores, de baleines, de requins et de …Jojo le mérou !

Gloire, fortune et célébrité en poche, Cousteau démissione de la Marine avec le grade de Capitaine de Corvette et se consacre totalement et, accompagné de sa femme Simone, épousée en 1937, de ses enfants Philippe (décédé par la suite dans un accident d’autogyre) et Jean-Michel, de Frédéric Dumas, le compagnon des premiers jours et des premiers essais du scaphandre, et de tout un équipage de passionés, il sillonne les océans de l’Antarctique à la Mer Rouge, du Pacifique au Saint Laurent…invitant à bord toute sorte de scientifiques : biologistes, zoologistes, géologues, archéologues…et en retire des centaines de kilomètres de bobines de film, de documentaires et des milliers de pages de livres.

Il invente tout le matériel qui lui est nécessaire : la soucoupe plongeante, et le premier mélange Hélium-Hydrogène qui permettent à une équipe de six hommes de travailler plusieurs semaines par 110 mètres dans Précontinent III, station immergée au large du Cap-Ferrat, puis il met au point l’Argynomètre, sous-marin de concept révolutionnaire mais son projet échoue en 1972.

Conscient des menaces de pollution qui pèsent sur les écosystèmes, en 1960, il force le Général de Gaulle à faire cesser l’immersion de déchets radioactifs en Méditerranée et crée en 1974 aux USA la « Cousteau Society » (Fondation Cousteau en France puis Equipe Cousteau en 1992) ; 400.000 adhérents aujourd’hui.

Directeur du Musée Océanographique de Monaco de 1957 à 1988, date à laquelle il est élu à l’Académie Française, il intervient auprès de l’ONU pour faire de l’Antarctique une réserve protégée, et au Sommet de la Terre à Rio de Janeiro, « Captain Planet », comme on le surnomme désormais, recueille 5 millions de signatures pour « Les Droits Des Générations Futures ».

Le jour de la mort de François Mitterrand, le 8 janvier 1996, la Calypso, trop âgée, coule dans le port de Singapour, Cousteau en profite alors pour lancer une souscription pour construire son dernier projet : Calypso II (ou « l’Alcyon »), navire révolutionnaire à voilure en tuyère, avant de décéder le 25 Juin 1997 à l’âge de 87 ans.

Le Responsable Matériel

pastox

Responsable matériel :

Un gars sympathique, dévoué, le seul à parler des langues étrangères à force de lire les notices d’emploi.

Finit par mal parler français, parce que à force de  » visser à l’intérieur du sens des aiguille de le horloge la bout de le détendeur du lu premier étage tout en faire attention que le vis est pas félé, metter alors le fin de la seconde étage dans le sens inverse de la bloc des plongées…. « .

Compense tout ça par un vocabulaire perso à base de Mark 8 de chez Machin, et de la casserole antigivre M158 de chez Truc à rajouter sur l’Octopus F512C à flexible compensé à tous les étages.

Comme disait l’autre, estime que la plongée est une chose trop sérieuse pour la laisser aux seuls plongeurs, en général un passionné, c’est aussi le seul à trouver la plongée sympa tant qu’il a pas à aller dans l’eau.

L’eau pour lui? un truc pour remplacer l’air quand on reéprouve les bouteilles, pas plus… pas moins non plus…

Le Guide de Palanquée

I) GENERALITES

1.01 Le guide de palanquée a toujours raison.

1.02 Le guide de palanquée n’est pas pointilleux, il est précis.

1.03 Le guide de palanquée n’est pas maniaque, il est organisé.

1.04 Le guide de palanquée n’est pas de mauvaise humeur, il est soucieux.

1.05 Le guide de palanquée ne maugrée pas, il soliloque.

1.06 Le guide de palanquée n’est pas agité, il est dynamique.

1.07 Le guide de palanquée n’est pas téméraire, il est volontaire.

1.08 Le guide de palanquée n’est pas timoré, il est prudent.

1.09 Le guide de palanquée n’est pas « grande gueule », il est extraverti.

1.10 Le guide de palanquée ne fuit pas ses responsabilités, il délègue ses pouvoirs.

1.11 Le guide de palanquée ne se vante pas, il est conscient de sa valeur

1.12 Le guide de palanquée n’est pas brouillon, il improvise brillamment..

1.13 Le guide de palanquée n’est pas timide, il est réservé.

II) AVANT LA PLONGEE

2.01 Le guide de palanquée a toujours raison.

2.02 Le guide de palanquée n’oublie pas son matériel, il se sacrifie pour la sécurité surface.

2.03 Le guide de palanquée n’a pas grossi, c’est sa combinaison qui a rétréci.

2.04 Le guide de palanquée ne bavarde pas, il fait son briefing.

2.05 Le guide de palanquée n’est pas distrait, il se concentre.

2.06 Le guide de palanquée n’a pas le mal de mer, il est à l’écoute de la nature.

2.07 Le guide de palanquée n’est pas indiscret, il inspecte.

2.08 Le guide de palanquée n’est pas prêt le dernier, il s’équipe avec calme.

2.09 Le guide de palanquée ne part pas bloc fermé, il teste votre sens de l’observation.

III) DURANT LA PLONGEE

3.01 Le guide de palanquée a toujours raison.

3.02 Le guide de palanquée n’est pas essoufflé, il se ventile

3.03 Le guide de palanquée n’est pas égaré, il étalonne sa boussole.

3.04 Le guide de palanquée n’est pas incapable de retrouver l’épave, il en explore les alentours.

3.05 Le guide de palanquée n’hésite pas, il examine la situation.

3.06 Le guide de palanquée ne panique pas, il s’inquiète.

3.07 Le guide de palanquée n’a pas froid, il frôle l’hypothermie.

3.08 Le guide de palanquée ne fait pas une ivresse des profondeurs, il relativise ses perceptions spatio-temporelles

3.09 Le guide de palanquée ne perd pas un plongeur, il est trahi par son serre-file.

3.10 Le guide de palanquée n’est pas en panne d’air, il propose un exercice technique.

3.11 Le guide de palanquée n’est pas le premier à avoir son mano qui arrive à 50 bars, il précède les événements.

3.12 Le guide de palanquée ne remonte pas à vitesse non réglementaire, il s’adapte aux circonstances.

IV) AU PALIER

4.01 Le guide de palanquée a toujours raison.

4.02 Le guide de palanquée n’a pas de problèmes de stabilisation, il tient compte des mouvements de la houle.

4.03 Le guide de palanquée n’est pas trop léger, il est en flottabilité positive.

4.04 Le guide de palanquée ne trouve pas le temps long, il pense.

4.05 Le guide de palanquée n’a pas oublié qu’il est l’heure de sortir, il va dans le sens de la sécurité.

4.06 Le guide de palanquée n’oublie pas le 360°, il donne la priorité à la surveillance des plongeurs.

  1. V) LE RETOUR EN SURFACE

5.01 Le guide de palanquée a toujours raison.

5.02 Le guide de palanquée n’est pas fatigué, il paie ses efforts.

5.03 Le guide de palanquée n’est pas distancé, il occupe une position de surveillance.

5.04 Le guide de palanquée ne dérive pas, il utilise le courant.

5.05 Le guide de palanquée n’a pas de crampes, il est tonique.

5.06 Le guide de palanquée n’est pas au bout du rouleau, il cherche son second souffle.

5.07 Le guide de palanquée ne se repose pas, il attend les autres.

5.08 Le guide de palanquée ne boit pas la tasse, il fait corps avec la mer.

5.09 Le guide de palanquée ne gonfle pas son gilet par confort personnel, il se tient prêt à intervenir.

VI) APRES LA PLONGEE

6.01 Le guide de palanquée a toujours raison.

6.02 Le guide de palanquée n’a pas oublié d’indiquer que son mano était passé sous les 50 bars, il allait le faire.

6.03 Le guide de palanquée ne râle pas, il explique..

6.04 Le guide de palanquée n’est pas rancunier, il a de la mémoire.

6.05 Le guide de palanquée ne présente pas un rapport au directeur de plongée, il l’informe.

6.06 Le guide de palanquée ne se rue pas sur les merguez, il reconstitue ses réserves énergétiques.

6.07 Le guide de palanquée ne mendie pas un coup de rouge, il sacrifie à la convivialité.

6.08 Le guide de palanquée ne drague pas, il n’a pas le droit de décevoir l’adulation de ses admiratrices.

VII) CONCLUSION

7.01 Le guide de palanquée n’est pas n’importe qui, c’est le guide de palanquée.

15 bonnes raisons…

QUINZE BONNES RAISONS D’AIMER LA PLONGEE SOUS MARINE

1) Ca en jette plus que le tennis de table

2) On vit en direct l’Odyssée du commandant Cousteau . En moins ringard.

3) Le matériel est beau

4) Le Nitrox n’est pas obligatoire

5) Les requins, on est bien placé pour en parler. Surtout quand on n’en a jamais vu.

6) Ca fait mâle. Une bonne stab bien gonflée, ça vous carène façon Van Damme le plus frêle des gringalets.

7) C’est un sport cérébral. Rien ne vous oblige à dire que c’est l’ordinateur qui calcule tout.

8) On peut devenir moniteur et partir travailler en Polynésie

9) Dans l’eau, on parle avec les mains et on écoute avec les yeux, ça repose

10) L’ apéro est offert à la sortie de l’eau.

11) On se fait des copains. Pas tout le temps, mais des fois.

12) La Méditerranée est la plus belle mer du monde.

13) L’Atlantique est le plus bel océan du monde.

14) La Mer Rouge, c’est pas cher

15) On lit Plongée Mag tous les 2 mois.

Jacques Mayol ou Le Grand Bleu

Mais que c’est-il donc passé ce 22 décembre 2001 dans la tête du père de l’apnée moderne, de ce maître à plonger des Pelizzari, Pipin, Leferme et consort, comment peut-on songer à se pendre, dans un accès ultime de désespoir, lorsque l’on est capable d’atteindre plus de 100 mètres de profondeur sans respirer et de tenir encore 4 minutes d’apnée à 74 ans ?

Né en Chine en 1927, Jacques Mayol était surnommé « l’Homme-Dauphin » pour ses exploits sous-marins en apnée. Sa fascination pour la mer, il l’a construite avec sa meilleure amie Clown, une femelle dauphin d’un aquarium de Floride où il travailla pendant 40 ans.

C’est avec Clown, qu’il rejoignait dans son bassin à l’heure du déjeuner, qu’il apprit à retenir son souffle et à économiser son énergie en apnée.

mayolIl perfectionnera plus tard ses techniques en complémentant avec de longues scéances de yoga qui lui permirent ensuite d’atteindre le premier les 100 mètres en novembre 1976 à l’ile d’Elbe puis 101 mètres en 1981 et 103 mètres en novembre de cette même année.

Ces plongées font parties d’une longue saga de compétitions avec l’italien Enzo Majorca (le 1° homme à atteindre les –50 mètres) qui dura 10 ans et qui virent doublée la profondeur atteinte.

Mayol lui même, se considérait plus comme un chercheur et un philosophe que comme un champion et lorsqu’il décida d’arrêter la compétition en novembre 1983 (à l’âge tout de même de 56 ans) après avoir atteint 105 mètres (battant son propre record), il prit le parti de se consacrer à la plongée uniquement dans l’intérêt de la science et ainsi contribua à enrichir le monde de l’apnée en terme de philosophie autour de l’esprit, de la relaxation et du yoga et amena les autres plongeurs « no-limit » à un autre regard sur l’apnée et sur la façon de descendre…et de remonter.

Cette même année, il livre sa vision du futur, de l’homme et de son évolution à travers un livre : « Homo Delphinus » ; pour lui, ce terme se réfère à tout homme aussi aquatique qu’un dauphin, et estime que l’évolution des espèces amènera certains individus à s’adapter, et à s’approcher au plus près de la constitution des mammifères aquatiques, ainsi, d’après lui,beaucoup d’entre eux ( !) seront capables dans les décennies, d’atteindre les 200 mètres.

Ce livre était, il y a vingt ans, l’œuvre d’un doux rêveur pour les esprits bien pensants, aujourd’hui, avec les 154 mètres atteint par Loïc Leferme en août 2001, record homologué, et surtout les 162 mètres (mais non homologués) franchis par Francisco Ferreras Rodriguez, dit « Pipin », le 18 janvier 2000, la réalité n’est pas loin de dépasser la vision de Jacques Mayol et tout laisse croire que la barre mythique des 200 mètres tombera rapidement ouvrant la porte à une nouvelle barre (300 mètres ?)….l’homo delphinus est déjà né !

Pourquoi un musée du scaphandre à Espalion

denayrouze rouquayrol

Qui se souvient que le scaphandre autonome est né de l’ingéniosité de deux aveyronnais : Benoit Rouquayrol (1826–1875) ingénieur des Mines et Auguste Denayrouze (1837–1883) Lieutenant de vaisseau ?

En effet, du scaphandre à circuit ouvert muni d’un réservoir d’air comprimé…à flux constant de l’anglais W.H.James en 1825, au détendeur actuel, il n’y aura eu que des tentatives, des imitations ou au mieux des améliorations du système inventé par Rouquayrol et Denayrouze et qui fit l’objet de plusieurs brevets entre 1860 et 1865.

Ainsi, le français Lemaire d’Angerville imagina en 1828, un scaphandre à débit règlé qui permettait de plonger à des profondeurs constantes mais qui impliquait des variations de flottabilité (le réservoir étant une vessie de porc souple) tandis qu’un autre français Sandala inventait en 1842, l’ancêtre du recycleur avec un appareil en circuit fermé, le gaz étant purifié du CO² par passage dans de la chaux sodée.

En 1926, Yves Le Prieur (1885-1963), officier de marine, met au point un scaphandre à manodétendeur mais à flux constant, alimenté par une bouteille Michelin, utilisée normalement pour le gonflage rapide des pneumatiques, puis il y eu l’appareil de Georges Commeinhes en avril 1942, un scaphandre autonome à flux à la demande et qui lui permit d’atteindre 53m. sous les eaux de Marseille, et enfin il y eu Emile Gagnan, ingénieur à l’Air Liquide et le Lieutenant de vaisseau Jacques-Yves Cousteau qui miniaturisèrent et allégèrent le système Rouquayrol-Denayrouze, permettant à Frédéric Dumas d’atteindre 72m. puis l’améliorèrent pour créer le CG45 puis le Mistral, le Super Mistral et enfin l’Aquilon, parents et grands parents de nos détendeurs actuels, mais tous se contentèrent de reprendre l’invention des deux aveyronnais.

C’est en 1860 que Benoit Rouquayrol, en poste aux Houillères de Decazeville, imagine un appareil de secours destiné aux mineurs pris dans une atmosphère irrespirable après un coup de grisou, c’est le régulateur pour l’écoulement des gaz comprimés qui sera bientôt adapté pour servir dans les galeries de mines inondées et les puits, Auguste Denayrouze s’associe alors à l’ingénieur pour transformer l’engin en appareil de plongée et le 14 avril 1860, Rouquayrol dépose le premier brevet pour son régulateur dont les premiers essais se déroulèrent dans les eaux du Lot sous le Pont Vieux d’Espalion.

Le 6 janvier 1862, il imagine un ferme-bouche en caoutchouc monté sur un bec métallique, c’est le premier embout buccal, qui permet de supprimer le casque du plongeur, puis viennent : un réservoir gonflé à 40 bar en 1864, un clapet soupape facilitant l’éffort d’inspiration, un sifflet annonçant la fin de la réserve d’air en 1865 et un pré-filtre métallique en 1866.

système RD

Le 27 juin 1864, le scaphandre autonome est un appareil élaboré, donnant de l’air à la demande et à la pression ambiante, additionné d’un vêtement en caoutchouc souple équipé d’une cloche ou d’un masque, et Louis Denayrouze, frère d’Auguste, met au point dans es années 1870, l’aérophore, une lampe de sureté, un cornet acoustique sous-marin qui sera ensuite incorporé au casque, et une lampe à pétrole alimentée en air soit de la surface soit par le réservoir du scaphandrier, c’est d’aiileurs lui qui produira les premières lampes électriques sous-marines.

A eux trois, en une dizaine d’années à peine, Benoit Rouquayrol et les frères Denayrouze auront jetés les bases du scaphandre moderne en inventant le régulateur, l’aérophore destiné à l’emploi en atmosphère irrespirable, le dispositif-plongeur Rouquayrol & Denayrouze le scaphandre à casque ou « pieds lourds » alimenté depuis la surface par un tuyau type narghilé et un appareil haute pression muni d’un réservoir de 35 litres à 40 bar, et ces appareils restèrent au catalogue des Etablissements Charles Petit et René Piel successeurs de la Société Rouquayrol-Denayrouze jusqu’en 1922.

Rendons donc à César….

Archimède

archidamos

C’est, dit-on, en découvrant la solution au problème que lui avait posé Hiéron II, roi de Syracuse, qu’Archimède s’écria « Eurêka » (j’ai trouvé) et énonça son principe : Tout corps plongé dans un fluide subit de la part de celui-ci une poussée verticale du bas vers le haut égale au poids du volume de fluide déplacé !

En effet Hiéron II voulait savoir si une couronne votive qu’il avait commandée était réellement faite d’or pur ou seulement d’un alliage d’or et d’argent, et ceci en gardant la couronne intacte bien sûr.

Mais bien avant cela, Archimède, né à Syracuse en 287 avant J.C., est le premier a donner une méthode très précise d’approximation de π .

De même, il démontre que le volume d’un cylindre circonscrit à une sphère, est égal à une fois et demi le volume de cette sphère et que la surface latérale du cylindre est égale à celle de la sphère de même rayon….Vous suivez ???….donc si l’on sait calculer la surface d’un cercle, on connaît celle de la sphère et celle du cylindre…ainsi que leurs volumes…CQFD !

Par ailleurs, on attribue aussi à Archimède, l’invention de la vis sans fin, de la poulie mobile, du bras de levier, et….des moufles !

Il mourut en 212 avant J.C. en défendant sa ville contre l’envahisseur romain, non sans avoir auparavant inventé des machines de guerre lançant des traits et des pierres à grande distance (ancêtres des catapultes que les romains reprendront à leur compte) ainsi que, dit-on, de grands miroirs permettant d’enflammer les galères romaines entrées dans le port de Syracuse.